https://www.oursvapoteur.fr/82-boosters-de-nicotine

La nicotine est à manipuler avec précaution, idéalement avec des gants en latex !

La nicotine est un alcaloïde toxique issu principalement de la plante de tabac (Nicotiana tabacum) utilisé comme psychotrope (stimulant), particulièrement lors de l'inhalation de la fumée du tabac. Cette molécule est en partie responsable de la dépendance tabagique. La nicotine agit directement sur le système nerveux, en déclenchant la dépendance chez l'Homme. Un procédé dit de « dénicotinisation » permet d'extraire une part de cette molécule du tabac (et qui était à la fin des années 1990 selon Novotny & Zhao à l'origine d'une production d'environ 300 millions de kilogrammes de nicotine par l'industrie du tabac, déchet valorisé sous diverses formes).

De la nicotine (écotoxique pour les animaux à sang froid, poissons notamment) est de plus en plus présente dans l'environnement à des doses significatives, aquatique notamment, provenant des milliards de mégots exposés à la pluie, jetés dans l'eau ou les caniveaux.

Les symptômes du sevrage de la nicotine comprennent : une humeur dépressive, du stress, de l'anxiété, de l'irritabilité, une difficulté à se concentrer et des troubles du sommeil

Et c'est quoi la nicotine ?

La nicotine est une substance prélevé dans les feuilles de tabac, mais on en trouve à faible quantité dans certains végétaux comme les tomates et les aubergines. La nicotine s'extrait de la feuille du tabac et représente environ entre 2 et 10 % de celle-ci voir un peu plus suivant le tabac.
La nicotine suscite bien des polémiques, pourtant elle est bien votre allié pour arrêter de fumer, étonnant non ? En effet grâce à elle, vous réussirez à arrêter de fumer mais par étapes, sous forme de pallier ! Des nombreuses études sur la nicotine montrent qu'elle est considéré comme addictive associé à la consommation du tabac .
La nicotine est utilisé principalement dans les produits du tabac comme bien évidement la cigarette traditionnelle mais aussi les pastilles à sucer, les gommes à mâcher ou encore les timbres autocollant que l'on applique sur la peau. 

La nicotine et la santé :

Il faut déjà faire un point, dans la cigarette, ce n'est pas la nicotine qui est dangereuse mais les goudrons dû à la combustion causant des cancers, le gaz carbonique causant des infarctus. La nicotine crée une dépendance.

La nicotine provoque l'augmentation de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque, entraîne une libération d'adrénaline et réduit l'appétit; augmentant par conséquent le métabolisme. Elle a également pour effet d'améliorer la concentration et la mémoire

La nicotine est souvent dénigré comme dangereuse mais il faudrait ingérer 0,5 gramme pour qu'elle devienne létale, donc si on compare avec une fiole de 10 millilitres de liquide, elle en contient au maximum uniquement 20 mg/ml, autant dire une infime dose ! Il reste préférable de ne pas exposer vos liquides à porté des enfants et des animaux, les liquides sont également vendu avec des sécurités enfants !  

Nicotine et dépendance :

La nicotine a ses atouts comme par exemple la concentration, elle soulagerait l'anxiété ou la dépression, elle serait donc bénéfique pour le moral avec une sensation de bien être provoquée par la dopamine, ce qui aboutit à éviter les effets de manque. La nicotine dans les liquides a pour effet de grattement dans la gorge, c'est ce qu'on appelle le "hit". Il est très important de bien choisir son taux de nicotine pour ne pas en manquer ou en avoir trop, pas assez vous entraînerais de trop vapoter de liquide et en avoir trop aurait pour effet des maux de tête.

L'un des effets de la nicotine est la production anormale de dopamine, qui place provisoirement le fumeur dans un état d'euphorie. Lorsque le niveau de dopamine diminue, le fumeur se trouve en état de manque, ce qui le pousse à fumer de nouveau. Si la dépendance immédiate disparaît en quelques semaines, le fumeur garde toutefois le souvenir de cet état d'euphorie, si bien qu'il peut être tenté de recommencer à fumer pendant une période plus longue après le sevrage. On parle alors de "craving". Il existe plusieurs théories concernant les causes du "craving" tabagique, dont des théories neurobiologiques et des théories psycho-cognitives

En 1994, le journal ABC News a présenté des preuves que les fabricants de tabac manipulaient le taux de nicotine des cigarettes afin d'assurer un niveau de dépendance optimal. Selon Jack E. Henningfield et Neal L. Benowitz, les études menées par l’industrie du tabac et par des chercheurs non spécialisés dans l’industrie du tabac confirment que les effets pharmacologiques de la nicotine sont des facteurs déterminants de la motivation des fumeurs.Les signalements de dépendance aux spécialités pharmaceutiques contenant de la nicotine chez les personnes n'ayant jamais fumé concernent exclusivement les formes orales. En effet, la dynamique de diffusion de la nicotine par ces spécialités est différente de celle des cigarettes et cigarettes électroniques (les patchs par exemple diffusent la nicotine pendant 16 à 24 h. Or, l'intervalle de temps entre l'acte de fumer et l'arrivée de la nicotine au cerveau joue un rôle dans l'apparition de la dépendance. Ainsi, selon Jacques Le Houezec, « fumer est un mode unique d’administration de la nicotine, car celle-ci est absorbée très rapidement par la voie pulmonaire et atteint le cerveau en une dizaine de secondes. Ce qui lui confère un fort pouvoir addictif, et des effets, en particulier cardiovasculaires, plus intenses (d’autant qu’ils sont renforcés par les effets du monoxyde de carbone ou CO, qui prend la place de l’oxygène dans le sang) »Il a été clairement démontré ou confirmé par Jarvis et al. (JNCI 2001) que fumer moins ou utiliser des cigarettes avec filtre ne diminuait pas l'apport en nicotine. S'il fume moins ou s'il fume des cigarettes avec filtre ; à cause de sa dépendance le fumeur adapte inconsciemment son comportement en aspirant des bouffées plus longues et plus profondes ou en tirant plus fortement sur sa cigarette, y compris après de relativement courtes privations de cigarette, par exemple dans les transports, au cinéma au restaurant ou dans les lieux publics. Quel que soit le rendement en nicotine indiqué sur le paquet de cigarettes (mesuré avec une machine à fumer), le fumeur extrait quasiment toujours la même quantité de nicotine (de 1 à 1,5 mg par cigarette).Pour Robert Molimard, un des pionniers de la recherche en tabacologie en France, la nicotine « stimule à faible dose mais paralyse à dose forte des récepteurs ganglionnaires à l’acétylcholine, dits nicotiniques. Ils ont été mis en évidence dans le système nerveux central. Elle stimule des neurones de l’aire tegmentale ventrale qui libèrent de la dopamine dans le noyau accumbens. » Néanmoins, « il apparaît clairement que la nicotine ne résume pas la dépendance au tabac ». Aussi, « si la dépendance à la nicotine est difficile à démontrer, le tabac est au contraire prodigieusement addictif. Résumer la dépendance au tabac à une seule dépendance à la nicotine est un saut sémantique, d’autant qu’il clôt à l’avance un champ de recherches fructueux. ».Selon l'équipe du neurobiologiste français Jean-Pol Tassin (INSERM, Collège de France), la nicotine seule ne suffirait pas à induire une dépendance chez l'animal ; il faudrait lui associer par exemple des inhibiteurs de la monoamine-oxydase, présents dans la fumée de tabac. Se pose alors la question de l'usage de la cigarette électronique utilisée par certains fumeurs dans le cadre d'un sevrage tabagique ; en effet cette dernière ne contient pas d'inhibiteurs de la monoamine-oxydase mais seulement de la nicotine (qui provoque une sensation de picotement dans la bouche et la gorge). Ceci pourrait constituer un stimulus précurseur à l’administration de la substance dépendante pour le cerveau du fumeur.Le National Institute on Drug Abuse (en), aux États-Unis, confirme en 2018 l'importance de la nicotine dans le mécanisme de dépendance au tabac. Il observe toutefois que d'autres constituants du tabac pourraient contribuer à établir cette dépendance. L'institut observe que l'acte de fumer est associé à une baisse importante du taux de monoamine oxydase (MAO), une enzyme responsable de la dégradation de la dopamine, et du nombre de récepteurs de la MAO dans le cerveau. Or, des recherches ont montré que la nicotine ne réduisait pas sensiblement le niveau de MAO. Par ailleurs, d'autres recherches ont montré que l'éthanal, un autre constituant de la fumée du tabac engendré par la combustion des sucres ajoutés comme édulcorants dans les cigarettes, renforçait la dépendance à la nicotine et donc au tabac.Surdosage et intoxication[modifier | modifier le code]Un surdosage de nicotine peut se produire (par exemple lors d'association entre de patchs trans-dermiques de nicotine et de la persistance d'un tabagisme actif), se manifeste (dès le premier jour) par les symptômes suivants : hyperactivité diurne, nausées, vomissements, pâleur, palpitations/tachycardie, céphalées, insomnies (raccourcissement de la durée du sommeil, réveils multiples, mais avec une activité onirique très importante), diarrhées (parfois), lipothymies, vertiges, sécheresse buccale, hyper-salivation, douleurs abdominales, diminution de l'acuité auditive, faiblesse générale, entre autres, avec absence d'envie de fumer.À doses élevées, peuvent apparaître une hypotension, un pouls faible et irrégulier, une gêne respiratoire, une prostration, un collapsus cardiovasculaire et des convulsions. Les doses de nicotine tolérées par les sujets fumeurs peuvent entraîner une intoxication aiguë susceptible d'être fatale chez les jeunes enfants. À forte dose, elle possède un effet dépresseur et provoque nausées et vomissements, puis la mort par paralysie respiratoire.La dose létale médiane "DL" pour un rat est de 50 mg·kg, pour une souris de 3 mg·kg. Chez l'homme, une source ancienne mentionne 60 mg, soit en moyenne (0,51 mg·kg). Une analyse récente indique une dose létale pour l'être humain probablement comprise entre 500 mg et 1 g. (source Wikipédia).

Le rôle de la nicotine dans vos liquides :     

Si vous êtes fumeur, nous vous déconseillons pour 2 raisons de commencer avec un liquide à 0 mg/ml de nicotine, la première est que n'auriez pas de "hit" dans la gorge (sensation similaire à la cigarette traditionnelle) et vous seriez déçu du rendu de votre cigarette électronique, plus précisément de votre tout nouveau liquide, la deuxième raison est que vous risqueriez de rater votre sevrage tabagique et replonger !   

   

https://www.oursvapoteur.fr/82-boosters-de-nicotine